« Tu sais comme moi que l’on ne peut pas le garder, tu ne veux pas avorter alors débrouille toi », mon propre père ne voulait pas de moi, il hurlait sur ma mère qui  tenait son ventre d’une mains, elle ne voulait pas avorter pensant qu’avec le temps, mon père pourrait changer d’avis. Elle se retrouva toute seule, lors de la grossesse, envoyée par mon père dans un centre hospitalisé, pour ne pas montrer à la famille que ma mère était enceinte, enfin c’est ce que je crois, je n’en sais rien, car le jour de l’accouchement, je n’ai pas eu le temps de voir son visage, le visage de ma mère que je lui était enlever à son souhait, elle ne pouvait pas perdre mon père, mais par contre moi si …

 Je suis allé à l’orphelinat tout mon enfance, jusque mes trois et 6 mois, lorsque les Hilton deux personnes formidable, on voulut adopter sachant qu’ils ne pouvaient pas avoir d’enfant et ils m’ont remarquer alors que j’étais toujours à l’écart et toujours avec une triste mine. Et pourtant je ne me mettais pas en avant sachant que les autres avaient un meilleur profil. Je me suis toujours rabaissé après tout j’avais été abandonné certainement parce que j’étais mauvais… Et pourtant ils ont décidé de m’adopter moi, j’ai appris le goût de la vie, grâce à eux je me suis développé, mais pourtant je me sentais toujours différents même après mes efforts et les leurs …

En grandissant et en devenant mature, j’ai compris que la vie n’était pas simple pour moi, je me sentais obligé de me montrer en faisant les quatre cents coup, dès que l’on me disait que j’en étais pas capable, il fallait que je prouve le contraire, c’est bien. Je me suis forgé avec un casier judiciaire bien rempli, mais je me sentais vivant avec toutes ces folies que je faisais… Même si mes parents adoptifs en souffraient, je n’écoutais rien. Je me battais et sortais en boite, faisait le mur, fuguait, je me sentais mieux lorsque j’étais le centre d’intérêt. Je voulais être le sujet de conversation de tout le village, je m’en sentais plus que vivant. Jusqu’au moment où j’ai compris le mal que je faisais à es parents qui n’en pouvait plus de moi, ils appelaient ça « la crise d’adolescence » mais c’était plus que ça. C’était la «  crise de l’enfant abandonné », quand j’ai compris je me suis trouvé un nouveau passe-temps qui ne les toucherait pas.

J’aimais séduire et sentir leur regard, mon passe-temps et devenu les femmes, je ne faisais que draguer, pour qu’elle s’intéresse à moi, je passais mon temps à leur parler, les complimenter, j’aimais les voir sourires, les voirs charmer, mais je n’allais pas plus loin avec elle.  Jusqu’au jour où, j’ai voulu passer le cap, j’avais 17 ans, je me sentais homme et j’avais toutes les cartes en mains, avec cette fille de mon lycée, elle était naïve et peu sure d’elle, alors je savais quand m’intéressant à elle, j’aurais tout ce que je voulais et j’ai tout eu, ma première fois et la sienne.

Je sais qu’elle a souffert de ce qui s’est passé, car après je l’ai abandonné là, sans même me retourner un sourire triomphant au visage. Désormais j’ai changé, enfin presque j’adore m’envoyer en l’air une fille différente tous les soirs, mais sans attache. Je suis surveillant dans mon ancien lycée, j’essaye d’orienter mieux que ce que je n’ai fait « fais ce que je dis, pas ce que je fais »