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 Le Contexte

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Number Twelve

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Date d'inscription : 15/04/2014
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MessageSujet: Le Contexte    Le Contexte  EmptyDim 27 Avr - 18:31


Room Number Twelve
« This could be Heaven or This Could be Hell »




"Ma chérie arrête de faire la tête, ce déménagement est un nouveau départ pour nous tous, tu vas vite te refaire de nouveaux amis en un rien de temps. Allez sourie ! Regarde comme San Francisco est belle cette nuit." Ma mère regardait l'extérieur avec un regard des plus émerveillé, elle qui a toujours rêvé de vivre dans une grande ville, elle avait été gâtée par la mutation de mon père à San Francisco. Mais il n'y avait que moi, pour être autant touché de vivre ce déménagement comme une malédiction, je ne me sentais pas de vivre à la grande ville, moi la jeune fille du Texas, la petite fermière. Elle me fit bien rire en me disant que je me refais un tas d'amis dans cette nouvelle ville, déjà que de là où je viens je suis loin d'avoir une tonne d'amis. Et pourtant, le fait d'être parti de là-bas, m'a déchiré le cœur. "Comment tu peux trouver que de vivre avec toute cette pollution est tellement merveilleuse, tu aurais pu regarder par la fenêtre avant." J'ai très vite mis mes écouteurs pour ne plus entendre mes parents le temps que la route se termine, mais bien évidemment j'entendais tout de même des souffles de ce qu'ils me disent. "Calliope, arrête de faire l'enfant !" "Calliope, tu vas t'abîmer les oreilles avec ta musique". Alors, je n'avais pas le droit de devenir sourde, mais avoir un cancer d'ici quelques années, tout le monde s'en fout.J'attends le moteur s'arrêter après s'être arrêté dans l'allée d'une maison, bon au première abord, elle est plutôt jolie, un peu plus classe que celle que l'on avait, mais au grand jamais ça ne serait chez moi. Je descends de la voiture, il est 16 H 15, je prends ma valise et entre directement sans même écouter ni attendre mes parents qui me suivent de quelque mètre, je me retrouve dans ce grand hall des maisons de San Francisco, je monte à l'étage et sans écouter ma mère, je me mets dans la première chambre qui donne dans la rue. En face de chez moi, un hôtel où l'enseigne me fait rire, Hôtel California à San Francisco. Ce qui est le plus étonnant c'est qu'il a l'air plutôt en mauvais état cet hôtel.
Cela faisait quelques mois que nous étions arrivés à San Francisco et je vous mentirais en vous disant que je n'ai pas trouvé pas ma place. Je me suis fait des tas d'amis... après tout, ma mère avait raison un nouveau départ, été arrivé pour nous. Ce qui fut le plus bizarre durant ces trois mois, ce sont nos nouveaux voisins, ceux qui ont repris l'hôtel en ruine, ils en ont fait un somptueux hôtel. "Bonjour, nous sommes vos nouveaux voisins et nous préférions vos prévenir que nous allons faire du bruit à cause de nos travaux sur la bâtisse de l'hôtel. Nous nous en excusons." Ni ma mère, ni mon père n'avait pas pu leur répondre, un grand homme et une petite femme s'étaient présentés pour aussitôt repartir vers leur maison. Et depuis nous ne les voyons plus, ni le soir, ni le matin au ramassage de leur courrier, nous avons la chance un jour sur dix de rencontrer un de leurs employés. Et encore.
Nous étions un groupe d'amis, toujours à nous demander si ces nouveaux propriétaires étaient humains, à ne jamais sortir, s'ils avaient des enfants à nous poser ces questions et surtout comment ils faisaient avec leurs clients. Jusqu'à ce jour pluvieux de décembre, l'école venait de se terminer nous rentrions en groupe comme à chaque fois, les filles en premières raccompagnées par les garçons puis les garçons rentraient chacun de leur côté, mais il y a eu ce minuscule incident, qui a tout changé, chacun de nos parents étaient à la grille en train de nous attendre et nous ne savions pas pourquoi, les grilles étaient totalement fermées, aucun moyen de sortir. "Cher élèves, nous vous prions de retourner dans vos salles de classe, nous vous appellerons pour que vous puissiez repartir chez vous." On ne comprenait pas ce qui avait bien pu se passer depuis ce matin. "Mademoiselle Epaniole est demandée au bureau du proviseur." Le haut-parleur avait hurlé mon prénom dans l'enceinte du collège, mais qu'est ce qui pouvait bien se passer. En entrant dans le bureau du proviseur, je vis mes parents assis en face de son bureau, quand j'entre ma mère pousse un soupir de soulagement. "Mademoiselle Epaniole, nous sommes désolés de se dérangement, vous pouvez rentrer chez vous." Comment ? Aucune explication, mais ? Je vais essayer d'en savoir plus par mes parents en sortant du bureau, ma mère me sert dans ses bras "Oh ma chérie, j'ai eu si peur !" Mais de quoi parle-t-elle ? En arrivant à la maison, je remarque plusieurs voitures de police sur le parking de l'hôtel, mais n'y porte aucune importance jusqu'à ce que j'entends aux informations, le corps sans tête retrouvée dans la chambre Douze de l'hôtel California à San Francisco. Jamais la tête du cadavre n'a été retrouvé et nous ne serions jamais qui était cette jeune fille décapitée. Cela faisait que quelques mois, que nous ne parlions plus de l'affaire du corps sans-tête et pourtant il était impossible que j'accélère le pas devant l'hôtel.

Plusieurs personnes parlent que la chambre est hantée par ce cadavre, que lorsque nous dormons dans cette chambre des bruits des murs se font entendre, que lorsque nous fermons les yeux nous ne pouvons pas les rouvrir sans voir ce cadavre à côté de nous. Mais si seulement ce ne serait que cette simple affaires qui tournent autour de la chambre douze. Mais depuis des années, des personnes sans tête sont retrouvés dans cette chambre, le cadavre retrouvé en dernier était le Dixième de la liste. Oserez-vous prendre une chambre dans cet hôtel plein de mystère ? Prendre la douze pour montrer que vous avez peur de rien ? Ou préférerez-vous prendre vos jambes à votre cou ?

BY .SOULMATES

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