J’étais dans l’avion du retour à attendre, de pouvoir atterrir, le trac qui me montait au crâne je savais que je leur devais des explications sur le fait que je me suis rendu là-bas pour mes études, mais j’avais besoin d’être ailleurs que là où les gens m’attendent. J’étais mal et triste car je savais que je venais de tourner une page à moitié vide, et que je pouvais le regretter, mais fallait que je fasse un choix et je l’avais fait, de mon plein grès, même si je n’en était que peu fière, je découvrit par le hublot, les bâtiments qui avait bercé mon enfance, je n’étais parti que deux ans et pourtant je me croyais revenir après dix ans d’absence, mon plus grand regret serait d’être assis seule et ma plus grande joie de retrouvé ce que j’aime. Je pensais tout de même qu’après avoir laissé des messages sur tous les portables inimaginable de la maison, un de mes frères serait venu me cherche à l’aéroport, mais rien n’à faire, je n’avais ni chauffeur, ni taxi, ni frères à la fin de l’embarcadère. Je descends moi-même de l’aéroport jusque chez moi, où je m’attendais à voir des petites tête aux rideaux attendant mon arrivée, mais non strictement rien, en sortant du taxi et après avoir défait mes valises, le valet de la maison, était enfin présent pour reprendre mes affaires «  Votre voyage c’est bien passé, Mademoiselle James », je le regardais avec un sourire en acquiesçant d’un signe de tête, à l’entrée de la maison personne , n’était là par une bouffée d’oxygène bien mérité et pour éviter de me laisser couler les larmes qui embuée mes yeux, une phrase sorti de ma bouche « JE SUIS RENTRÉE !! » espérant voir déboulé mes frères, mais rien pendant cinq minutes, j’étais restée plantée devant l’entrée à attendre que l’on m’accueille les bras ouvert.

Ce n’est que ma filleule Céleste qui en descendant des escaliers m’avait remarqué, et m’avais enlacé pour finir par partir au lycée, je me sentais seule et comme abandonnée dans cette maison qui me semblait froide et de mois accueillante qu’avant. Je me demandais où pouvez bien être Danny ou même Matthews, après avoir défait mes valises, même si mes femmes de chambres voulaient s’en charger, je les avais congédié a d’autre tâches, pendant que moi je me laissais aller dans mes pensées, je savais que Danny avait souffert de mon choix, mais au point à ce qu’il me laisse seule, je ne savais pas qu’il m’en voulait à ce point. Nous avions tous vécu ensemble et nous avions toujours tout fait ensemble, j’avais eu besoin de mes moments de solitudes, il est vrai que mes dernières nouvelles avait été peu présente et que depuis des mois je n’avais pas donné signe de vie jusqu’au message disant que je revenais ce jour. Je marchais dans la maison, à trainer des pieds, les larmes qui glissaient sur mes joues, j’avais été si présente avant et désormais, je n’étais plus qu’un fantôme.

 
J’avais besoin de reprendre ma place dans cette famille, quel qu’en soit le prix à payer et je savais que ce que je demandais aller être long pour aboutir, j’avais tout laissé tomber, dans ma chambre, je ne reconnaissais rien certainement parce que sur les murs, se trouvait les photos de ma filleule, elle avait sans doute du héritée de celle-là après mon départ, mes affaires était étalé dans un coin dans un vieux carton comme si on m’avait mis en boite et oubliée, je n’avais jamais ressenti une telle douleurs, j’avais mal et je n’avais plus personnes, comment cela m’est-il arriver, je me postais à nouveau dans le couloir, les larmes qui tombait à flots, mes cheveux qui collait à mes joues, je ne ressemblais plus à la fille James que l’on connaissait, en même temps je me trouvais comme inexistante, j’étais débout devant la fenêtre qui donnait sur ce grand jardin à me remémorer ces tendres périodes, où j’étais une reine. C’est cette voix que je connaissais comme personne qui me sort de mes rêveries « Baby sœur », il était là derrière moi et moi je n’avais plus l’air d’une simple pouilleuse, je m’essuie les yeux avant de me retourner, souriant légèrement, comme si tout allait bien alors que mon allure en disant long, sur comment j’allais « Danny ! » j’avais dit son prénom dans un souffle muet, avec ce sourire faux que l’on m’avait appris à la bonne école, ma mère me disait de l’utiliser devant les personnes que je craignais, je ne savais plus si je craignais mon frère, ou si j’avais juste besoin de ses bras.

Dans un élan d’adrénaline, je ne sais pas quoi, j’avais une envie de m’excuser de je ne sais trop quoi, j’avais mal et il était mon seul pilier, je lui cours dans les bras et je m’effondre comme une petite chose fragile «  Je suis désolé Danny ! » je ne savais pas de quoi  je m’excusais si c’était pour le faite de cette histoire, ou pour le faite que je sois parti ou même pour le faite de ne plus avoir donné de nouvelles, je ne sais pas mais je m’en sentais obligé comme si c’était une façon pour moi de me remettre à ma place dans cette famille, comme une façon de me retrouver à travers lui.

Je me calmais peu à peu dans ses bras, mes larmes continuaient à couler, mais calmement je ne ressembler plus à rien, mais bon il m’avait déjà vu tout autrement, ce n’était pas si grave d’être aussi peu présentable quand vous êtes dans les bras de votre unique amour. Il sait être réconfortant et l’épaule sur laquelle pleurer, mais de temps à autre il peut être tout le contraire, mais c’est pour cela que nous nous aimions. « C'est moi qui te demande pardon... Tu es ma sœur, et dans un sens je ne t'ai pas protégé, pardonne moi... Pardonne-moi de t'avoir laissé partir sous cette pression familiale... » On se demandait pardon, l’un comme l’autre, et pour une raison qui m’était encore inconnu, je n’allais pas bien et lui n’allait pas bien non plus, il est vrai que les jumeaux ressentent les mêmes choses, je l’écoutais sans même lui répondre, j’avais la tête dans son cou, et les bras autour de sa taille, je retrouvais le réconfort que j’avais perdu, mais aussi cette odeur que j’aimais par-dessus tout, je n’en pouvais plus de cette pression, il est vrai qu’il avait raison, mais sans elle, nous en serions pas moins tranquille, elle a bercé notre enfance, même si désormais nous voyons tous les mauvais côté, elle nous apporté tout de même la joie. « -Tu es l'amour de ma vie.. Arrête de t'en vouloir, tu sais dans un sens je t'envoie beaucoup..» C’est à ces mots que je reviens à la réalité, un peu endormie dans ce parfum d’autrefois, je recule mon visage, ou mes joues sont noires de mascara, et les yeux imbibés de larmes. « Comment ça m’envier ? » je ne comprenais pas ce qu’il pouvait me dire par là, je n’étais pas au meilleur du meilleur avec nos parents, ils ne m’avaient même pas adressé la parole ni même venir me voir alors qu’il se trouvait la porte à côté, ils pensent peut-être que je n’avais pas reconnu leur voiture dans la cour… comment peut-on laissé sa fille ainsi tout ça pour une « amourette » comme dis si bien ma mère.

 
Les larmes avait fini par arrêter de couler, il avait réussi à me calmer, et ça faisait du bien de le retrouver, de nous retrouver, vous pouvez penser que tout ça à un côté inceste, mais non, lui et moi étions lié par un lien que seuls quelques-uns connaissent. Je souriais enfin depuis que j’étais revenu, je savais qu’il ne me disait pas la vérité et j’ai toujours eu horreur de ça. « Pourquoi tu ne veux rien me dire Danny, nous avons toujours été là l’un pour l’autre, même si je suis parti, tu m’as toujours pour toi ! » Je le regardais et je voyais bien qu’il n’était pas décidé à me répondre, nous avions tous fait ensemble, le meilleur comme le pire, les quatre cent coup, ils étaient de nous, ma mère et mon père en ont vu de toutes les couleurs. Cette pensée me fit sourire, le passé que nous avions heureux, m’avais fait sourire. Je le vois prendre ma valise ne comprenant pas ce qu’il allait bien me faire, encore. « Je t'ai fait une surprise de chambre quand même. » Je le regarde et le suis en montant ce qui me fit perdre mon sourire c’est que je n’avais plus ma chambre, la mienne, celle que j’avais pris tant de temps à en faire un cocon … Je le regarde lui suivant ne sachant pas ce qu’il avait encore préparé. «  Danny tu m’emmène où ? Serais encore une façon de détourner le sujet de conversation ? » Il avait toujours eu cette façon de changer de sujet sans que l’on s’en aperçoive.

Je le regardais en rigolant, en voyant son allure pour marcher avec le carton et la valise, mais c’était tellement hilarant que je ne lui avais même pas demandé si il avait besoin d’aide pour monter mes foutoirs, je regardais la porte de mon ancienne, chambre, un peu dérouté, un peu publié, mais ce que je ne savais pas c’est que j’allais être submergée par nouvelle. « Je te préviens on y a passé la soirée avec la mioche. » et comme pour lui répondre je n’avais eu ma vulgaire plaisanterie qui ne me plait guère… après tout c’est peut-être vrai « Vous m’avez fait un lit de camp que je peux amener partout avec des murs blanc comme ça qu’il il y est mon lit ou non elle peut être utilisé comme bureau ». Je savais que ma plaisanterie ne lui avait pas top plu surtout au regard qu’il m’avait envoyé en échange j’avais fait ma tête du « Je n’ai rien fait, ce n’est pas moi ».
Il était entré avant moi dans la chambre, chargé par mes affaires, je l’avais suivi, mais à peine dans l’entrée, j’étais comme bloqué dans le bas de la porte, ma chambre s’était téléporté la porte en face, soit c’était moi qui ne savait plus où se trouvait ma chambre soit c’était une téléportation. Je n’arrive pas à retenir mes larmes, qui se mirent à couler une nouvelle fois, mais cette fois ce n’était pas des larmes de tristesses quoi que peut-être un petit peu, il avait déposé mes affaires, sur le lit pour aller s’appuyer sur le mur, sa dernière question était totalement idiote. « Bien sur gros bêta » je m’étais dirigé vers mon lit pour m’y allonger, déplaçant toutes mes affaires par terre, en le regardant avant de lui ouvrir grand mes bras.

 
Il n'avait pas accepter directement mon offre ce qui m'avait fait froncer les sourcils en boudant. Il avait toujours apprécié me rendre folle, c'était ça notre petite vie à nous... Il nous fait rouler je me retrouver sur lui la tête sur son torse " Et dire que dans le temps c'était assez musclé la dessous, il y a du relâchement mon cher Amour. " Je rigolais en voyant sa tête de boudeur, le claquement de la porte arrête de me faire rire. Qu'est ce qui pouvait bien se passer dans cette maison. Que pouvais avoir ma filleule ? " Elle est tombé amoureuse d'un con ? Les parents l'ennuie pour qu'elle se mari ? " Jamais l'idée que Matthews y soit pour quelque chose ne me venait à la tête , il a toujours été un père present , protecteur et à la fois compréhensif, elle avait tout ce qu'elle voulait de lui, même lui désobéir lorsqu'elle faisait le mur, il le savait et laissait passer, il ne voulait pas de la dureté des règles ne lui gâche son adolescence, ou peut être qu'il a peur de la crise de nerf d'une enfant de cet âge repoussant toute autorité, après tout il avait fait les frais de la mienne le pauvre, je regarde mon frère d'un œil interrogateur " Dis moi, n'amour il se passe quoi ici ?"

 
Je ne comprenais pourquoi ça pouvait autant touché ma petite Céleste que son père ne soit pas présent en ce moment moi à sa place j'en aurais profité surtout qu'il a refusé qu'une femme de chambre qui s'occupe d'elle lorsqu'elle sort de la maison, ou bien elle savait quelque chose et ça ne lui plaisait pas, ou bien elle ne savait strictement rien des sortie diurnes comme nocturne de mon frère son père. "Disons qu'elle n'est pas bien car Matthews sort beaucoup, découche beaucoup.. Elle a un peu de mal. Et je ne sais pas ce qui lui arrive à lui. Même moi je ne le reconnais pas. "Je le regarde perplexe et prend mon air de Sherlock Holmes, en repensant à tout les évènements, c'est vrai que depuis que je suis revenue, il n'ai pas venu me voir, ne m'as pas répondu au téléphone, ou m'envoyer des messages, du genre je suis occupé, connaissant papa jamais il ne le laisserait travaillé avec lui au détriment de ma filleule, car comme il dit c'est la génération qui nous remplacera et oui mon père est du genre à nous mettre dans la tombe dès lors qu'il y a une héritière de notre fortune. " Commençons par le commencement, c'est vrai que cela va être simple, Matthews qui découche, il se tape des filles où c'est trouvé une nana ! Notre frère a une vie sexuelle en pleine essor par rapport à certains ! Je le regarde d'un air accusateur avant de me mettre à rire seule, le voyant qu'il me tue du regard je n'en peux encore moins me retenir. C'était plus fort que moi, il fallait toujours que je détende l'atmosphère alors que rien aller dans la famille, je savais ce qu'il allait me rester à faire parler avec Céleste pour avoir son ressentie, sans rien ne dire à Danny ce qui allait être assez dur, car dès que je lui cache quelque chose il le sait et me persécute jusqu'à temps que je lâche le morceau, je souris d'un air innocent, mais tellement coupable, je sais comme personne qu'il allait vouloir connaître mon plan, il fallait que j'en trouve un qui pouvait le mettre hors ligne de mire !